Agoravox, par François Ruffin. Mis en ligne le 18 mai 2013.
Les éditions Fakir publient un livre collectif « Vive la banqueroute ! ». En dix brefs récits, cet ouvrage raconte comment nos grands hommes (Sully, Colbert, Talleyrand, Poincaré, etc.) furent plus radicaux dans leurs actes que ne le sont aujourd’hui ATTAC ou Jean-Luc Mélenchon dans leurs discours. Suivi de « L’irréalisme, c’est eux ! », entretien avec l’économiste Frédéric Lordon.
Yves Calvi, animateur de C dans l’air : « Le seul enjeu de 2012 ne doit-il pas être la réduction de la dette française et les moyens proposés pour y arriver ? » Nicolas Baverez, du Point : « Oui. » Nicolas Beytout, des Échos : « Si. » Jean-Pierre Gaillard, de LCI : « Bah oui ! » Philippe Dessertine, professeur de finance et de gestion, qui signe régulièrement dans Libération : « Bien sûr... C’est bien tout le problème. » Yves Calvi : « Tout le monde est d’accord ? » Nicolas Baverez : « Il n’y a pas d’alternative au désendettement de l’État. » (France 5, 14 septembre 2011).
Cette petite musique, nous la connaissons par cœur. La dette est à payer. L’austérité, nécessaire. Les réformes, impératives. Sur tous ces points « il ne devrait pas y avoir de débat », prévient le Cercle des économistes. Qui ajoute : « la rigueur n’est pas un choix », « la priorité, c’est de réduire la dépense, et ce de manière enfin radicale ». La crise est « l’occasion de renoncer aux illusions sur l’État protecteur et de faire enfin le pari audacieux en faveur du marché ».
Retour avec Frédéric Lordon sur une solution qui a déjà fait ses preuves.
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