La lecture des échanges précédents montre que la constitution d'une seule liste à gauche du PS pour les prochaines élections régionales est au centre du débat.
Soit nous réussissons à dépasser nos « petites » divergences, soit la division l’emporte une fois de plus etl’espoir d’ouvrir une voie nouvelle à gauche se rétrécie sérieusement.
La seule divergence reconnue ce soir est celle des exécutifs.
Faut il ou non y participer ? Toujours ou jamais ?
Y participer pour renforcer la politique libérale de l’équipe PS actuellement aux commandes ? Bien évidemment la réponse est non pour tous les militants de la vraie gauche.
Envisager d’y participer si il y a possibilité de mettre en œuvre les points essentiels de notre programme, sans renoncement ?et en fonction du rapport de force que nous aurons crée au soir du premier tour. Pourquoi s’en priver ?
Les deux listes ne disent pas tellement différemment.
Dans son Protocole d’accord politique, la liste autour du NPA dit : »La possibilité de participer aux exécutifs régionaux dépend donc des rapports de force politiques et sociaux qui conditionnent la politique qui pourrait y être réellement mise en oeuvre. Nous avons la volonté d’appliquer les points essentiels de notre programme, pas de faire le contraire de ce pourquoi nous sollicitons les suffrages des électeurs. Nous refuserons donc de participer à un exécutif dominé par le PS ou Europe Ecologie qui mènerait une politique libérale conforme aux exigences du patronat et de l’Union Européenne. »
Dans notre accord politique, nous les partisans de l’appel de Gâvres disons : « Nous voulons construire une majorité solidement ancrée à gauche. Nous voulons porter jusque dans l’exécutif, si la possibilité est ouverte de les mettre en œuvre, les points essentiels de notre programme et en fonction de l'appréciation du rapport de force qui permettrait effectivement de les appliquer. Nous apprécierons ces conditions au soir du premier tour » et de proposer d’ajouter : « Dans l'hypothèse où la décision de participer à l'exécutif serait prise, chacune des forces politiques parties prenantes de la campagne unitaire pourra en dernier ressort prendre part ou pas à l'exécutif dès lors qu'elle ne cherchera pas à l'imposer aux autres »
Reste la question des candidats. L’expérience de collectifs antilibéraux de 2007 ou le PCF à cherché a imposer sa candidate, ne doit pas être reproduite en Bretagne. Pour rassembler le plus largement possible, la tête de liste ne peut pas être à le remorque d’un parti politique quelque qu’il soit.
Pour compléter ci-joint :
Lettre au NPA par les partisans de l’appel de Gâvres
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