Le gouvernement a été sanctionné aujourd’hui parce qu’il mène une politique de droite qui plonge le pays dans l’austérité et le chômage. Les coupes massives dans les dépenses publiques mises en oeuvre par le gouvernement touchent de plein fouet les collectivités territoriales, en particulier les départements qui gèrent, entre autres, l’aide sociale, une partie des transports, donc des enjeux sociaux et écologiques essentiels.
La droite qui radicalise son discours et ses actes veut utiliser les élections départementales pour imposer demain encore plus de dégradations à nos conditions de vie et à l’environnement, encore plus d’austérité et de précarité. Il faut tout faire pour éviter de nouvelles régressions sociales et écologiques dans les départements.
Le Front national constitue un danger mortel pour la société française. Son programme vise à détruire les conquêtes sociales et démocratiques réalisées par le peuple de ce pays. Il vise à diviser, à opposer les uns aux autres, à jouer sur les peurs, le racisme et la xénophobie. Son histoire et ses soutiens le montrent : ce n’est pas un parti démocratique mais un parti qui vante les régimes autoritaires, les dictatures. Alors sans hésitation, le 29 mars, il faut battre les candidats du FN en votant au second tour pour les candidats qui s’opposent à sa politique : pas une voix, pas un canton, pas un département pour le FN !
C’est bien la nécessité d’une alternative qui s’exprime ce soir pour barrer la route à l’extrême droite et à une droite de plus en plus extrême. Les forces qui soutiennent le gouvernement paient lourdement la politique anti-sociale, les reculs écologiques et démocratiques d’un Président de la République et d’un Premier ministre acquis au néolibéralisme et à l’austérité perpétuelle. Des forces sont disponibles pour se mobiliser et construire une alternative à cette gauche de renoncement comme cela a été fait avec des candidatures communes entre le Front de gauche, EELV, le NPA, des socialistes dissidents, des forces citoyennes. Cela doit être le début d’un rassemblement qu’il faut amplifier. De prochaines étapes sont devant nous : à l’appel des organisations syndicales dans la rue le 9 avril, avec les Chantiers d’Espoir dès le 11 avril pour construire la nouvelle dynamique populaire dont nous avons besoin.
Le dimanche 22 mars 2015