Parti d'un pouvoir nettement majoritaire en 2012(60 % des départements, la quasi-totalité des régions, les 2/3 des villes et le Sénat), le P.S. a subi ces attaques : il a été éliminé dès le premier tour de 50 % des législatives partielles, il a perdu le conseil départemental des Côtes d'Armor, certaines fédérations sont en cessation de paiement, le parti a perdu presque la moitié de ses militants entre 2012 et 2014.
Les précédents historiques ne manquent pas : la SFIO de Guy Mollet après la guerre d'Algérie, le PASOK en Grèce à 5 % l'an dernier.
Ces « casseurs » mènent depuis 2012 une politique calamiteuse pour le P.S. et pour toute la gauche : une politique néo-libérale austéritaire et autoritaire (le CICE, le pacte de responsabilité, la loi Macron , puis, ...la loi « chômage » actuelle).
Au nom d'un dogmatisme libéral, ils sacrifient le parti socialiste.
Ces « casseurs », Hollande, Valls, ne comptent plus sur le P.S. pour se présenter à la présidentielle. Ils misent sur une droitisation de l'électorat... qu'ils ont largement provoquée.
Heureusement, le mouvement social de ce printemps a contribué à contrer cette dérive.
Michel BLIN, le 21 août 2016