On se frotte les mains du côté de quelques vendeurs de missiles anti-aériens, après cette levée de l’embargo européen sur la livraison d’armes à la Syrie, obtenue lundi soir à l’arraché par Paris et Londres, faute d’accord sur la prolongation du régime de sanctions imposé depuis le début de la crise, et qui expire ce vendredi. Cette levée ne serait pas, selon le ministère français des affaires étrangères, « une décision belliqueuse » : un point de vue que ne partage pas le gouvernement russe qui considère que la levée de l’embargo va à l’encontre du projet de conférence internationale sur le conflit syrien, dite « Genève2 », et y voit un encouragement à poursuivre ses propres livraisons d’armes au régime de Damas …