Janette Habel est politologue, enseignante à l’Institut des hautes études de l’Amérique latine à Paris III et membre du Centre de recherches sur l’Amérique latine et les Caraïbes de l’université Aix-Marseille. Elle explique pour Regards les conditions du succès en Bolivie d’Evo Morales – qui a obtenu son troisième mandat depuis 2006, avec 61% des voix dès le premier tour – et les bémols à lui apporter.
Articles de georges-s
Bolivie, Evo Morales réélu : Silence assourdissant dans les médias
Très largement réélu au premier tour des élections présidentielles, Evo Morales présente un bilan économique, social et démocratique spectaculaire. Son volontarisme politique et la réussite bolivienne ne font pourtant pas école en Europe…
Le nouvel aeroport de Nantes serait plus petit que l'ancien !
Le permis de construire de Npotre-Dame-des-Landes que "le Canard" a déniché réserve une drole de surprise : Vinci à prévu des équipements riquiqui....
Des dizaines de manifestations, des nuages de gaz lacrymogènes, un boulet trainé par Jean Marc Ayrault, une piteuse reculade du gouvernement... tout ça pour ça !
Condamnée pour faute inexcusable de l’employeur, l’entreprise Nutréa-Triskalia renonce à faire appel
Après sa condamnation pour faute inexcusable en tant qu’employeur suite à l’intoxication de Stéphane Rouxel et Laurent Guillou ex-salariés de Plouisy dans les Côtes d’Armor, l’entreprise Nutréa-Triskalia a décidé de ne pas faire appel du jugement du 11 septembre 2014 prononcé par le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale de Saint Brieuc.
Tisa, ces négociations commerciales secrètes qui visent à accélérer privatisations et dérégulations
C’est un accord commercial dont personne ne parle, négocié dans l’opacité la plus totale. 50 pays, parmi les plus fervents défenseurs de la libéralisation, discutent en ce moment de l’ouverture du « marché des services » à la concurrence internationale. Éducation, santé, transports, télécommunications, services financiers... Tout est sur la table des négociations. Sans que les citoyens ou parlementaires aient leur mot à dire. Les négociateurs – soumis à la forte pression des lobbys – sont cette semaine à Genève pour le 7ème round de ces pourparlers internationaux, qui pourraient gravement menacer les services publics et les tentatives de régulation du secteur financier. Enquête.
Grève SNCF : Hollande et Valls déraillent sur le BAC
Communiqué de SUD éducation en soutien aux grévistes.
Après F. Hollande, c’est au tour de M. Valls de jouer une fois de plus sur les peurs pour éviter de satis-faire les exigences sociales. Le Président de la République et le Premier ministre demandent aux cheminot-e-s de reprendre le travail… pour sauver le BAC, qui serait mis en péril par la grève reconductible commencée le 10 juin.
Blackout sur la grève de la faim des prisonniers palestiniens
Un courageux mouvement de grève de la faim palestinien approche les 50 jours de grève et pourtant on n’en parle pas dans les médias locaux ni dans les médias régionaux et internationaux.
Le 6 juin, plus de 40 jours après le début de la grève et après que 70 prisonniers aient été transférés à l’hôpital, Ban Ki-moon, le Secrétaire Général de l’ONU, a condamné leur détention et pressé les autorités israélienne de relâcher les prisonniers ou de les inculper.
Ferme-usine des 1000 vaches : les opposants dénoncent une répression démesurée
Au terme de 48h de garde à vue, cinq militants de la Confédération paysanne vont être déférés devant le parquet d’Amiens ce 30 mai. Ils sont poursuivis pour dégradations, vols et recels aggravés. Deux jours plus tôt, le 28 mai, ces syndicalistes ont participé aux côtés d’une cinquantaine de militants, à une action de démontage de la salle de traite de la ferme-usine des « Mille vaches » à Drucat (Somme). L’occasion de rappeler que ce projet est une « menace considérable pour l’avenir de l’agriculture paysanne » (notre précédent article).
Communiqué FdG Grand Ouest
Le score du FDG bien qu’en légère progression, est décevant et reste en dessous des possibilités ouvertes par la campagne des présidentielles.
Ce scrutin des européennes est à nouveau marqué par une abstention importante. Tout a été fait pour qu'il en soit ainsi, un gouvernement aux abonnés absents dans cette campagne, des médias relayant l'idée que quoi qu'il arrive l'abstention sera forte, et le FN deviendra la première force politique, et une campagne pour le moins atone.
Cette abstention qui touche toutes les catégories de la population est d'abord le signe d'un rejet des formes actuelles de la délégation de pouvoir, nos concitoyens considérant que de toute façon, les élus ne tiennent pas compte de leur avis.
Européennes: Syriza donnée vainqueur en Grèce
C’est Alexis Tsipras qui l’a annoncé sur Twitter. Son parti, Syriza, serait en tête de ces élections européennes en Grèce, selon les sondages de sortie des urnes.
Les projections donnent 27,8% des voix à Syriza contre 22,8% pour Nouvelle démocratie. Le parti d'Alexis Tsipras, candidat de la Gauche Unitaire Européenne au poste de président de la Commission européenne, confirme là son bon score du premier tour des élections locales de dimanche dernier.
Ce scrutin constituait le premier test électoral grandeur nature pour Antonis Samaras depuis son arrivée au pouvoir il y a deux ans et les analystes estimaient qu'une défaite de plus de cinq points pouvait menacer la coalition gouvernementale, qui ne dispose que de deux sièges de majorité au Parlement
Grèce: percée de Syriza aux élections locales
Ce dimanche, de nombreux Grecs étaient appelés à voter dans 325 municipalités et 13 régions. Le parti de gauche Syriza s’est affirmé comme la première force politique dans la région d’Athènes, qui compte un tiers des électeurs grecs.
Dans la région de l'Attique qui compte trois des dix millions d'électeurs du pays, la candidate de Syriza Rena Dourou arrive en tête pour le poste de préfet avec près de 24% des suffrages.
Communiqué Trégor sur l'incinération
COMMUNIQUE DE PRESSE PARU DANS LE JOUNAL « LE TREGOR » du jeudi 15 mai 2014
A la dernière A.G. du SMITRED, on a constaté une baisse de 17 % des tonnages d’ordures ménagère (O.M.) récoltées en deux ans et, en parallèle, une hausse de 28 % de la collecte sélective : « ces chiffres vont bien au-delà de ce que nous avions prévu ». On ne peut que se réjouir de ces performances dues au civisme des citoyens. En conséquence, sont apparus des « vides de four » du centre d’incinération.
Et le président du SMITRED a lancé un appel du pied vers d’autres collectivités costarmoricaines dont les déchets pourraient être traités à Pluzunet.
Faisons un retour vers le passé !
Nous, élus écologistes, représentants à l’A.G. et au bureau du SMITRED, avons toujours combattu clairement la construction d’un deuxième four à Pluzunet et proposé des pistes alternatives : réduction des déchets à la source, tri-recyclage, compostage …Tout ceci avec les associations environnementales et citoyennes.
A l’époque, nous avons été considérés comme de « doux utopistes ». Et maintenant, le SMITRED est obligé d’aller chercher ailleurs des O.M. à traiter : curieux renversement de l’histoire !
Nous avons démontré qu’un four a besoin de « nourriture », d’approvisionnement en déchets, pour fonctionner et que ceci n’incitait pas à la réduction des O.M.
Moralités :
- il serait bon d’écouter parfois (toujours) les écologistes « utopiques » et leurs propositions constructives.
- Il faut faire confiance aux citoyens et à leur civisme
Michel BLIN, ex-membre du bureau du SMITRED, Laurent LINTANFF, ex-membre du CA du SMITRED
Révélation sur le Lyon Turin : les marchandises n’y passeront pas
Mercredi 14 mai, à Turin, les opposants au projet de LGV entre Lyon et Turin ont révélé un document de la Commission européenne qui bouleverse l’économie du projet. Il indique que le tunnel projeté ne servirait qu’à transporter les passagers : les marchandises continueront à passer sur la ligne existante. La rationalité économique du projet, déjà plus qu’incertaine, s’en trouve réduite à néant.
Personne n’en a encore parlé en France, et ce sont les opposants italiens au Lyon-Turin qui ont déterré l’information : un document officiel signé par Laurens Jan Brinkhorst, le coordinateur du projet pour la Commission Européenne. Son Rapport annuel d’activité 2012-2013 pour le Projet Prioritaire 6 contient une information qui bouleverse les données du problème.