Articles de georges-s
Notre-Dame-des-Landes : l’envolée chiffrée
Un rapport de la Direction de l’aviation civile exagère le coût de l’extension de l’aéroport de Nantes.
Trop cher, trop bruyant ! Selon deux rapports de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) remis fin novembre, la mise à niveau de l’actuel aéroport Nantes-Atlantique coûterait 825 millions d’euros. Quant au bruit généré par l’augmentation du trafic, il « obligerait à bloquer de nombreux projets ». Du pain bénit pour les élus de Nantes métropole, qui se hâtent de constater « l’impossibilité de conserver l’aéroport actuel » et « la nécessité de son transfert » à Notre-Dame-des-Landes. Mais, dans la bataille farouche qu’ils mènent contre le projet de nouvel aéroport, les opposants ont appris à manier les chiffres. Accompagnés du bureau d’études indépendant Adecs (Pays-Bas) et de professionnels de l’aérien, ils dénoncent le parti pris de la DGAC.
Le Pacte d’avenir pour la Bretagne Intervention de l’Union Régionale Solidaires
En introduction, nous voulons réaffirmer tout d'abord, qu’il est illusoire de croire que la Bretagne puisse sortir de la crise gravissime dans laquelle elle se trouve, sans mettre rapidement fin, en France comme en Europe, aux politiques néolibérales et plans d’austérité qui nous enfoncent chaque jour un peu plus dans la crise systémique à la fois financière, économique, sociale et environnementale, au lieu de nous en sortir.
Il est également illusoire de croire que le consensus et la paix sociale sont et seront possibles tant que nous vivrons dans une société de plus en plus inégalitaire, dans un monde où l’argent prime sur l’humain, la compétition sur la coopération, la domination de quelques uns sur la nécessaire solidarité de tous.
Le Pacte d’avenir pour la Bretagne présenté aujourd’hui devant notre instance consultative a été élaboré dans l’urgence pour apporter une réponse à la colère plus que légitime des salariés licenciés des entreprises Gad, Doux, Marine Harvest, Tilly Sabcco et bien d’autres encore,
Hommage à Mandela : quand la France et ses grandes entreprises investissaient dans l’apartheid
Une classe politique unanime, des médias focalisés sur la commémoration « planétaire » : les funérailles de Nelson Mandela suscitent l’union sacrée autour du combat que le militant de l’ANC a incarné. Pourtant, quand Nelson Mandela est jeté en prison à perpétuité, il n’en était rien. La France et ses grandes entreprises sont l’un des plus fidèles soutiens au régime raciste de Pretoria, lui vendant armements, centrales nucléaires et technologies industrielles, tout en contournant allègrement les sanctions des Nations Unies. A l’époque, les protestations étaient bien rares.
Centrafrique : La France doit se désengager sur le plan militaire et agir pour une réponse multilatérale
« J'ai demandé à la France d'intervenir pour sauver les institutions ».
Cette phrase d'une brûlante actualité a été prononcée il y a 27 ans, le 20 mai 1986 par Ange Félix Patassé, dictateur de Centrafrique, prédécesseur de l'actuel despote Michel Djotodia. Depuis « l'indépendance » du pays, les relations entre Paris et Bangui n'ont été qu'une succession de coups tordus, parmi les plus rocambolesques et dramatiques de la Françafrique. Du couronnement délirant de Bokassa, autoproclamé empereur, en passant par les diamants offerts à Giscard.
800 Roms expulsés à St Ouen, c'est insupportable
Chassés de différents campements, 800 Roms se sont installés à St Ouen sur des terrains appartenants à Résea Ferré de France (RFF) et à la SNCF et utilisés par la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain 5CPCU).
Le 27 novembre au matin ils ont été expulsés suite à un arreté municipâl pris à la demande des 3 entrepruises publiques sur injonction du Préfêt. Une fois de plus ils vont reprendre leur errance à la recherche d'un autre lieu, sans solution d'un relogement perenne et digne préalable et c'est une insupportable inhumanité.
«Ensemble !», courant politique commun dans le Front de Gauche, Pour une alternative de gauche, solidaire, féministe et écologiste
Relevé de conclusions de la réunion nationale des 23 et 24 novembre, engageant la formation du mouvement « Ensemble ! »
La réunion nationale des 23 et 24 novembre 2013, à l’initiative de la FASE/ACU, de la GA, des Alternatifs, de C&A, de militant-e-s de la GU, d’animateurs/trices du processus «Tous Ensemble/Trait d’Union» et de collectifs locaux créés en communs, décide de franchir une nouvelle étape dans leur processus de rapprochement.
Nous décidons de constituer un courant politique commun dans le Front de gauche, au service de tous les combats émancipateurs, sous la forme d’un mouvement politique rassemblant des composantes organisées et des individus non membres d’organisations.
Manifestation du 23 novembre - St Brieuc - 10h30 Liberté
Le Front de Gauche des Côtes d'Armor soutient et appelle à la manifestation du 23 novembre à St-Brieuc :
Guadeloupe: «La situation est explosive»
Les syndicats guadeloupéens appellent à la grève le 5 décembre. Élie Domota en explique le sens face à un gouvernement qui « fait la même politique que Sarkozy ». Le secrétaire général de l'UGTG et le porte parole du LKP donne aussi son point de vue sur le climat politique hexagonal et les attaques racistes contre Christiane Taubira. Entretien.
Source Médiapart
REUSSIR LE 23 NOVEMBRE 2013 A SAINT BRIEUC
Après le 2 novembre et alors que le Gouvernement démarrait les négociations autour du Pacte d’Avenir pour la Bretagne, la CGT poursuivait la démarche unitaire pour aboutir hier soir à une déclaration des 7 OS (CGT, CFDT, CFTC, Solidaires, UNSA, CGC et FSU) appelant à des manifestations dans les 4 départements bretons le 23 novembre. A l’heure où ces lignes sont écrites les lieux de manif ne sont pas encore définitivement fixés. A l’exception de RENNES.
A la lecture de cette déclaration mesurons ce que la CGT a fait bouger !
Le 23 novembre les salariés doivent reprendre la main et se retrouver pour faire entendre leurs exigences et la prise en compte de leurs revendications. Pour que le Pacte d’Avenir soit un PACTE SOCIAL et ne reste pas une coquille vide.
Le 23 novembre pour un avenir dans le Trégor et la Bretagne
Les libéraux de toutes obédiences, de certaines composantes du PS à Troadec et ses « bonnets rouges », en passant par les patrons sans morale,l'UMP autres droites, la grande distribution et les exaltés du productivisme dans la FNSEA, essaient de surfer sur le légitime mécontentement qui s'exprime chez les salariés, les agriculteurs et de nombreuses couches de la population en Bretagne pour imposer un régime ultra-libéral à la région.
Face à cette offensive le mouvement syndical rappelle que les intérêts des salariés et de la population ne sont pas dans une déréglementation et un libéralisme à tout crin.
Loi contrefaçon : va-t-elle nier les droits des agriculteurs ?
En Bretagne, l’urgence est de comprendre et prendre l'initiative...
Mardi 5 novembre 2013, le patron de Tilly Sabco a toutes les raisons de se frotter les mains. Il a réussi le tour de force de prolonger “l’union sacrée” de forces sociales antagoniques exprimée lors de la manifestation du 2 novembre à Quimper pour obtenir du gouvernement un engagement à trouver les moyens de lui verser des subventions. Il pourra continuer en licenciant une partie des salarié-e-s dès janvier.
En Bretagne, il s’agit bien d’une double catastrophe qu’il faut tenter de comprendre de manière lucide.