« Toute cette affaire est une offense pour la Bolivie et l’Amérique latine », a déclaré mardi le président bolivien Evo Morales devant les journalistes à l’aéroport de Vienne, où son avion avait été contraint de faire escale alors que la rumeur avait circulé qu’Edward Snowden était à bord. Dans un premier temps, la France, le Portugal et l’Italie avaient interdit à l’appareil présidentiel le survol de leur territoire. La France s’est finalement ravisée, mais le mal était fait.