Cette politique, ainsi que les mesures encore récemment annoncées par le gouvernement, relèvent d’une logique d’individualisation mettant à mal la solidarité et la justice sociale, valeurs essentielles de la cohésion sociale, et fragilisant une fois de plus les plus faibles, les précaires et les plus démunis.
L’heure est à la mobilisation sur nos revendications :
- OUI au maintien du régime d’assurance chômage ;
- NON à la remise en cause du droit à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur ;
- NON à la politique éducative du gouvernement : donc NON aux suppressions de postes dans le service public d'Éducation ;
- NON aux atteintes au service public, en particulier CAP 22 ;
- NON à la destruction d’emplois au travers de la désindustrialisation ;
- NON aux attaques portées à notre système de santé ;
- NON à la destruction de notre système de retraites : donc NON à la désindexation, OUI au maintien de tous les régimes existants et OUI au maintien de la retraite par répartition ;
- NON à la remise en cause des prestations sociales ;
- OUI à l’augmentation des salaires ;
- OUI au maintien des cotisations sociales et à la sauvegarde de notre système de protection sociale (STOP aux exonérations).
Face à cette situation et à des décisions régressives qui s’opposent aux demandes légitimes des travailleurs et de la jeunesse, l’heure est à la défense des fondements de notre modèle social et à la conquête de nouveaux droits.
C’est pourquoi, les organisations signataires décident de faire du 9 octobre une journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne.
Les organisations syndicales appellent les militants à organiser des assemblées générales pour réunir les salariés et les agents dans les établissements publics et privés ainsi que dans les entreprises, puis à se rendre dans les rassemblements organisés dans leurs villes :
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