Il y a 30 ans, le 20 novembre 1989, était adoptée
la Convention Internationale des Droits de l’Enfant par les Nations Unies. |
Les 54 articles de la Convention affirment qu'un enfant, ce n'est pas seulement un être fragile, plus vulnérable qu’un adulte, qu'il faut protéger, mais que c'est d’abord une personne qui a le droit d'être éduquée, soignée, protégée, quel que soit l'endroit du monde où elle est née.
Cette Convention, ce n’est pas un simple inventaire de bonnes pratiques d’un monde idéal et fantasmé, mais bien un texte juridique contraignant : les États signataires sont dans l’obligation de garantir ces mêmes droits à tous les enfants.
Nous l’avons compris : il est indispensable que chaque enfant, chaque jeune sans distinction ni discrimination, puisse vivre dans des conditions décentes, être protégé et soigné, réussir à l’école et enfin s’épanouir...
C’est ce que nous défendons ici à SAINT-BRIEUC, dans tout le département des Côtes d’Armor, et partout en FRANCE !
Quelques chiffres :(Sources : ONU)
Aujourd’hui en France plus de 2 millions d’enfants vivent sous le seuil de pauvreté, des milliers d’adolescents se suicident ou tentent de se suicider tous les ans, 150 000 jeunes ne sont pas ou plus scolarisés, plus de 80 000 sont touchés par le saturnisme, des dizaines de milliers sont maltraités et en danger dans un contexte familial dégradé qui menace leur développement éducatif et matériel.
Pourtant aujourd’hui en France près de 40 000 enfants handicapés ne sont pas scolarisés, environ 15 000 enfants sont sans domicile fixe avec leurs familles, des centaines de mineurs isolés sont mis à la rue, quand des dizaines d’autres subissent la rétention du fait du statut migratoire de leurs parents, durablement traumatisés par cette expérience…
Pour dire NON aux politiques iniques et discriminatoires qui trient, excluent, rejettent, mettent à la rue, emprisonnent les jeunes étrangers et les familles (plus de 100 mineurs mis à la rue par le service MNA du département),
Pour protester contre le traitement subi par les jeunes migrants isolés,
Pour dénoncer les discriminations des parents et enfants qui vivent dans la rue alors qu’ils sont venus chercher secours, protection et sécurité,
EXIGEONS des moyens pour lutter contre l’échec scolaire, le harcèlement, les violences sexuelles, le mal-être des adolescents, la pauvreté et la précarité !
EXIGEONS la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre et de grandir dignement !
Ajouter un commentaire